En France je n’ai encore jamais trouvé de poissonnier qui m’ait présenté ce poisson avec sa tête soit disant monstrueuse, dont la réputation est d’être si laide qu’elle ne se montre pas… Au Portugal ils ne font pas tant d’histoires !
Notez ici la taille du foie, impressionnante.
Trop facile…
A manger à deux, c’est mieux…
La mini pomme est d’abord plongée un jour et une nuit dans un sirop à l’anis vert et au gingembre; enrobée de chocolat noir 74% et surmontée d’un petit éclat d’amande.
Voici (et cela fait suite aux articles publiés ces derniers jours) le choix final de menu que je proposerai ce vendredi 1er avril à l’occasion du cocktail de vernissage de l’exposition Erotico Chic, à la galerie Carine Strugar à Lyon…
Verrine de crevettes roses & lentilles corail en rougaille pimenté, gressins maison enlacés à manger seul ou à deux, toasts en coeurs de mousse de poivron rouge et pesto, petits moelleux carotte gingembre…
Et aussi…
Mini pommes d’amour au chocolat, gingembre et anis vert;
Trilogie de guimauves maison : piment & pamplemousse, fleur d’oranger, violette,
Panna cotta aux fruits rouges, vanille & tonka,
Moelleux chocolat crème de marrons ourlés de perles en argent,
et petits coeurs croquants aux graines de nigelle et sésame noir.
Dans le cadre de la réalisation du Buffet pour l’exposition « Erotico-chic » (Galerie Carine Strugar à Lyon) dont le vernissage se tiendra ce vendredi 1er avril (Cf. article précédent), j’ai réalisé un sondage auprès d’ami(e)s… En leur demandant de donner les toutes premières idées qui leurs venaient en tête à la mention du thème de « nourriture érotique ».
Les femmes se révélèrent beaucoup plus prolixes que les hommes ! Je ne résiste plus à l’envie de partager leurs réponses avec vous. Vous trouverez en seconde partie les réponses des sondés masculins ayant accepté de répondre à la question.
Réponses féminines :
Fruits rouges, Fleurs, épices, mousse colorées..je vois bien des aspics avec du vert et surtout du rouge (poivron),
Champagne, la mousse du champagne, chocolat… avec du wasabi !!
Moelleux, un peu sucré mais pas trop, peut-être quelque chose comme un truc au chocolat et au caramel salé. Et en salé, du foie gras poêlé avec une petite note légèrement sucrée à côté (chutney ? Ou fruit caramélisé ?)….
Quelque chose de croquant avec un coeur coulant, des choses qui se picorent avec les doigts et pas autour d’une table… Des choses fraîches, de la menthe, du sucré-salé, des macarons à l’huile d’olive, des fruits de la passion…
Moi je pense à des trucs qui coulent ou mousseux !
Des moules!, non je vois plusieurs chose: de la nourriture rose et rouge (avec des coeurs), des choses gélatineuses, des gambas (parce que ça se mange avec les doigts! je ne sais pas faire autrement), de la nourriture pimentée, épicée, du gingembre.
Fraises au chocolat, shamallow, tout ce qui est fruits rouges, pêche et abricot, mangue et fruits exotiques, aucune viande (trop de chair tue le glamour 😉 ), des bons cocktails à base de rhum (ça c’est l’expérience cubaine, pays de l’érotisme)…
C’est avant tout une affaire de texture et saveurs: du velouté, du piquant, des crustacés. Ensuite, c’est une question de service: la nourriture érotique devrait passer forcément par le partage de la nourriture avec son partenaire en faisant attention aux réactions du corps: réaction en bouche, aux lèvres, aux doigts, au nez, sur la langue. Parmi tous les sens humains concernés le moins important ici serait la vue. Par contre, le regard envers l’autre, l’observation des réactions sensorielles de l’autre à la suite de la consommation de nourriture, c’est là que naît l’érotisme 🙂
A découvrir à 2 : Placer un bandeau soyeux sur les yeux de son partenaire. Le laisser humer le plat puis le nourrir délicatement en lui proposant de petites bouchées. Lui chuchoter des questions du style : si c’était un paysage, un personnage, une couleur, un endroit de ton corps – et savourer les réponses chuchotées. Choisir les musiques adaptées à chaque type de plat :
– Poivre, sel, épices, textures fermes : l’oiseau de feu de Stravinsky
– Sucre, doux, moelleux, textures souples voire liquides : la mer de Debussy
– Saveurs contrastées, amères ..: Gymnopédies d’Eric Satie
Réponses masculines (nettement plus brèves!):
Aubergine, à cause de la peau très cuir.
Saveurs rondes, piquantes, épicées, mielleuses, légères
Textures moelleuses, fondantes, croustillantes, veloutées
Aliments: huitre, moule, oursin, asperge, gingembre, piment, chocolat noir, poire, raisin, fruit de la passion, banane, crème à la vanille, crème chantilly, noisette, amande, pistache. Nourriture orientale ou sucrée fourrée. Sucre et fraises…
Et vous, qu’en pensez-vous ? Faites-part de vos commentaires !
J’ai le plaisir de vous convier à cette expo, dont j’assurerai ce vendredi 1er avril le cocktail de vernissage sur le thème de l’Erotisme…
Plusieurs raisons à cette idée farfelue… « Faire sa pâte feuilletée soi même », alors que l’on en trouve de pas si mauvaises prêtes à dérouler dans le commerce!
Tout d’abord, c’est le goût du beurre.. si si, je vous assure, il est tellement meilleur et plus prononcé dans le feuilletage maison!
Ensuite, en ce qui me concerne, c’est la plaisir de travailler la pâte et de voir comment s’amalgament progressivement et docilement les différentes couches de détrempe (pâte) et de beurre. C’est un peu aussi la fierté d’oser approcher la technique, de la comprendre (le terme maîtriser serait un peu prétentieux…)et de se l’approprier.
Enfin, c’est bientôt la saison des fruits rouges et donc des… Millefeuilles aux fraises !
En attendant, je m’amuse à réaliser des croissants et des petits feuilletés au pavot et gruyère râpé. Simple, mais fait maison, tellement meilleur. Venez les goûter !
A l’assaut de l’ail des ours…
Dimanche dernier fut une journée pluvieuse mais qu’importe… le temps était idéal pour aller à la recherche des ours. Enfin, on a surtout trouvé, dans cette belle région savoyarde proche du lac d’Aiguebelette, de l’ail des ours…
Et devinez ce que j’en ai fait… du pesto !
Sur les conseils de Margalit, je me suis contentée de mixer l’ail des ours grossièrement haché avec de l’huile d’olive, du parmesan râpé & de la poudre d’amande. J’ai rajouté un peu d’eau afin d’obtenir une textue onctueuse et éviter à mon blender de surchauffer…
Et le résultat est étonnant : la couleur resplendissante tout d’abord, puis le délicat parfum de l’ail, enfin la texture très agréable en bouche et un goût très « vert » et piquant même ! Parfait à étaler sur une omelette juste cuite, ou très bon aussi avec un houmous.
Les deux purées se complètent parfaitement. Ne pas cuire l’ail des ours, il perdrait tout son arôme. Pour qu’il l’exhale, le mieux est de le servir avec un met chaud au contact duquel il tiédira.
Surtout dépêchez-vous d’aller le cueillir, la saison ne dure que 2 à 3 semaines…